Retards simples ou fonctionnement neuroatypique ?

Certains jeunes enfants présentent des signes pouvant être assimilés à des fonctionnements neuroatypiques, mais en réalité n’en ont pas.

Comment les distinguer des retards simples ?

Interagissez avec votre enfant (jouez avec lui, lisez lui des histoires, parlez lui, etc…) cela stimulera ses capacités d’interactions et de langage ; au lieu de le laisser toute la journée devant la télé, qui n’est qu’une ambiance sonore, et qui n’est donc pas enrichissante pour le langage.

Sortez avec lui régulièrement, et faites lui découvrir les éléments de l’environnement qui l’entoure (par exemple : ça c’est un arbre, une feuille, une voiture, un chat, un chien, etc…), ce qui sera mieux appris par l’enfant que par le biais d’écrans (l’enfant a besoin de voir des objets concrets pour apprendre). Ces sorties seront également source d’activité physique et d’oxygénation qui sera bénéfique au bon développement de l’enfant.

Supprimez totalement les écrans s’il a moins de 3 ans (recommandation de l’OMS) et limitez les fortement à partir de cet âge selon la règle « 3, 6, 9, 12 ».

https://sergetisseron.com/blog/la-regle-3-6-9-12-relayee-par-l/

Limitez fortement la consommation d’aliments ou de boissons excessivement sucrés et/ou transformés qui sont nocifs pour le développement du cerveau.

Si, en suivant ces recommandations, vous constatez une amélioration nette et spontanée dans le comportement et le développement de votre enfant, c’est qu’il ne s’agit probablement pas d’un développement neuroatypique, mais d’un retard simple.

En revanche, si les difficultés persistent ou que l’amélioration est trop peu significative, il sera alors recommandé d’en informer le pédiatre ou le médecin traitant, puis de consulter les spécialistes les plus adaptés.

Quid des psychoses infantiles, dysharmonies psychotiques, ou dysharmonies évolutives ?

Si un professionnel émet une hypothèse sur un de ces diagnostics, le seul conseil que j’ai à vous donner est de les FUIR. En effet, ces termes ne sont plus d’actualité dans les classifications officielles, et la grande majorité des personnes ayant reçu un de ces diagnostics dans l’enfance ont en réalité, un fonctionnement neuroatypique.

Certains professionnels posent aussi des diagnostics de trouble du comportement, trouble de l’opposition avec provocation (TOP), déficience intellectuelle, ou maladie psychique (le plus souvent troubles bipolaires), sans réel approfondissement.

Si vous êtes ou avez été concernés par ce genre de professionnels, stoppez tout suivi avec eux, et orientez vous plutôt vers des professionnels formés aux fonctionnements neuroatypiques. Même si ces derniers sont extrêmement difficiles à trouver et rapidement surchargés de demandes.

Il faut s’accrocher et ne rien lâcher, si l’on souhaite obtenir un diagnostic fiable, et être pris en charge par des professionnels réellement compétents. Il ne faut pas hésiter non plus à rechercher par soi-même des outils, si la rééducation n’est pas suffisante, ou si elle est impossible par manque de professionnels formés.

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